• La rougeole est une infection virale aiguë très contagieuse, causée par le virus de la rougeole (un morbillivirus de la famille des paramyxoviridae). Elle touche principalement les enfants non vaccinés et se manifeste par une éruption cutanée typique accompagnée de symptômes respiratoires, digestifs et parfois neurologiques

    Physiopathologie de la rougeole, étape par étape :

    1. Entrée du virus et propagation initiale :
    - Le virus de la rougeole entre généralement dans l’organisme par les voies respiratoires supérieures (nez, gorge). Il peut aussi se propager par contact direct avec des gouttelettes infectées, provenant des éternuements ou de la toux de la personne malade.
    - Après l'inhalation, le virus se fixe sur les récepteurs de la protéine CD150 sur les cellules épithéliales des voies respiratoires et commence à se multiplier.
    - Ensuite, il pénètre dans les cellules du système lymphatique local (amygdales, ganglions lymphatiques), où il se multiplie et se propage vers d'autres organes.

    2. Propagation systémique :
    - Le virus se répand ensuite dans tout l'organisme par la circulation sanguine, notamment dans le système lymphatique et d'autres tissus. Il peut infecter les cellules dendritiques, les macrophages et les lymphocytes dans les ganglions lymphatiques, ce qui peut conduire à une lymphopénie (réduction du nombre de lymphocytes) pendant la phase virémique.
    - À ce stade, le virus se réplique et peut toucher d'autres organes comme la peau, les poumons, le foie et les yeux. Le virus provoque aussi des effets inflammatoires systémiques.

    3. Réponse immunitaire et manifestations cliniques :
    - La réponse immunitaire de l’hôte contre le virus joue un rôle important dans les symptômes observés.
    - Réponse cellulaire : Les lymphocytes T jouent un rôle crucial dans la lutte contre le virus.
    - Réponse humorale : Les anticorps (en particulier les IgM et IgG contre le virus de la rougeole) sont produits pour neutraliser le virus et aider à l'éliminer.

    Symptômes prodromiques :

    - Une fois le virus dans le sang (virémie), la phase prodromique de la rougeole commence (généralement entre 8 et 12 jours après l'exposition au virus). Les symptômes incluent une fièvre élevée, de la toux, une rhinorrhée, une conjonctivite (souvent associée à une photophobie), et des *
    coryza (nez qui coule).
    - Des lésions caractéristiques peuvent aussi se développer dans la bouche, appelées taches de Koplik : des petites tâches blanchâtres au niveau de la muqueuse buccale, particulièrement sur la face interne des joues. Ces lésions sont pathognomoniques de la rougeole.

    5. Éruption cutanée (phase d'exanthème) :
    - L'éruption cutanée apparaît généralement 3 à 4 jours après le début des symptômes prodromiques. Elle commence souvent derrière les oreilles et se propage ensuite sur tout le corps.
    - Cette éruption est maculopapulaire (petites taches rouges surélevées) et dure environ 5 à 6 jours. Elle commence par des petites lésions rouges, qui peuvent fusionner pour former de grandes plaques.

    6. *Complications possibles :
    - Le virus de la rougeole peut entraîner des *complications respiratoires* comme la *
    pneumonie*, en raison de l'infection virale directe des poumons, ou d’une surinfection bactérienne secondaire.
    - L'otite moyenne est aussi fréquente chez les enfants atteints de rougeole.
    - Des complications neurologiques comme l'encéphalite peuvent survenir dans de rares cas.
    - Le syndrome de la panencéphalite sclérosante subaiguë (PESS) est une complication tardive, grave et irréversible, qui survient plusieurs années après une infection rougeoleuse, et qui est souvent fatale. Elle est liée à la persistance du virus dans le système nerveux central.

    7. Immunité et guérison :
    - Une fois la rougeole survenue, la majorité des personnes développent une immunité à vie, ce qui signifie qu’elles ne peuvent pas contracter la maladie une seconde fois.
    - Les anticorps spécifiques, produits après l'infection ou la vaccination, jouent un rôle clé dans la protection contre de futures infections.

    8. Transmission :
    - La rougeole est extrêmement contagieuse, avec un taux de transmission élevé, même avant que les symptômes visibles n'apparaissent. Elle peut être transmise par voie aérienne ou par contact direct avec des sécrétions nasales ou pharyngées.

    9. Rôle de la vaccination :
    - Le vaccin contre la rougeole, généralement administré en combinaison avec les vaccins contre les oreillons et la rubéole (vaccin ROR), joue un rôle clé dans la prévention de cette maladie. Il offre une immunité très efficace et permet de réduire considérablement l'incidence de la rougeole dans les populations vaccinées.
    La rougeole est une infection virale aiguë très contagieuse, causée par le virus de la rougeole (un morbillivirus de la famille des paramyxoviridae). Elle touche principalement les enfants non vaccinés et se manifeste par une éruption cutanée typique accompagnée de symptômes respiratoires, digestifs et parfois neurologiques Physiopathologie de la rougeole, étape par étape : 1. Entrée du virus et propagation initiale : - Le virus de la rougeole entre généralement dans l’organisme par les voies respiratoires supérieures (nez, gorge). Il peut aussi se propager par contact direct avec des gouttelettes infectées, provenant des éternuements ou de la toux de la personne malade. - Après l'inhalation, le virus se fixe sur les récepteurs de la protéine CD150 sur les cellules épithéliales des voies respiratoires et commence à se multiplier. - Ensuite, il pénètre dans les cellules du système lymphatique local (amygdales, ganglions lymphatiques), où il se multiplie et se propage vers d'autres organes. 2. Propagation systémique : - Le virus se répand ensuite dans tout l'organisme par la circulation sanguine, notamment dans le système lymphatique et d'autres tissus. Il peut infecter les cellules dendritiques, les macrophages et les lymphocytes dans les ganglions lymphatiques, ce qui peut conduire à une lymphopénie (réduction du nombre de lymphocytes) pendant la phase virémique. - À ce stade, le virus se réplique et peut toucher d'autres organes comme la peau, les poumons, le foie et les yeux. Le virus provoque aussi des effets inflammatoires systémiques. 3. Réponse immunitaire et manifestations cliniques : - La réponse immunitaire de l’hôte contre le virus joue un rôle important dans les symptômes observés. - Réponse cellulaire : Les lymphocytes T jouent un rôle crucial dans la lutte contre le virus. - Réponse humorale : Les anticorps (en particulier les IgM et IgG contre le virus de la rougeole) sont produits pour neutraliser le virus et aider à l'éliminer. Symptômes prodromiques : - Une fois le virus dans le sang (virémie), la phase prodromique de la rougeole commence (généralement entre 8 et 12 jours après l'exposition au virus). Les symptômes incluent une fièvre élevée, de la toux, une rhinorrhée, une conjonctivite (souvent associée à une photophobie), et des * coryza (nez qui coule). - Des lésions caractéristiques peuvent aussi se développer dans la bouche, appelées taches de Koplik : des petites tâches blanchâtres au niveau de la muqueuse buccale, particulièrement sur la face interne des joues. Ces lésions sont pathognomoniques de la rougeole. 5. Éruption cutanée (phase d'exanthème) : - L'éruption cutanée apparaît généralement 3 à 4 jours après le début des symptômes prodromiques. Elle commence souvent derrière les oreilles et se propage ensuite sur tout le corps. - Cette éruption est maculopapulaire (petites taches rouges surélevées) et dure environ 5 à 6 jours. Elle commence par des petites lésions rouges, qui peuvent fusionner pour former de grandes plaques. 6. *Complications possibles : - Le virus de la rougeole peut entraîner des *complications respiratoires* comme la * pneumonie*, en raison de l'infection virale directe des poumons, ou d’une surinfection bactérienne secondaire. - L'otite moyenne est aussi fréquente chez les enfants atteints de rougeole. - Des complications neurologiques comme l'encéphalite peuvent survenir dans de rares cas. - Le syndrome de la panencéphalite sclérosante subaiguë (PESS) est une complication tardive, grave et irréversible, qui survient plusieurs années après une infection rougeoleuse, et qui est souvent fatale. Elle est liée à la persistance du virus dans le système nerveux central. 7. Immunité et guérison : - Une fois la rougeole survenue, la majorité des personnes développent une immunité à vie, ce qui signifie qu’elles ne peuvent pas contracter la maladie une seconde fois. - Les anticorps spécifiques, produits après l'infection ou la vaccination, jouent un rôle clé dans la protection contre de futures infections. 8. Transmission : - La rougeole est extrêmement contagieuse, avec un taux de transmission élevé, même avant que les symptômes visibles n'apparaissent. Elle peut être transmise par voie aérienne ou par contact direct avec des sécrétions nasales ou pharyngées. 9. Rôle de la vaccination : - Le vaccin contre la rougeole, généralement administré en combinaison avec les vaccins contre les oreillons et la rubéole (vaccin ROR), joue un rôle clé dans la prévention de cette maladie. Il offre une immunité très efficace et permet de réduire considérablement l'incidence de la rougeole dans les populations vaccinées.
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  • Aujourd'hui, c'est la journée de sensibilisation au VPH ! Le virus du papillome humain (VPH) est la principale cause du cancer du col de l'utérus. Les vaccins contre le VPH peuvent aider à prévenir ce cancer.

    Alors, que faire lorsque le VPH ne fait pas partie de la vaccination systématique dans votre pays ?

    Tsamala, 23 ans, du Népal, a des réponses.
    Aujourd'hui, c'est la journée de sensibilisation au VPH ! Le virus du papillome humain (VPH) est la principale cause du cancer du col de l'utérus. Les vaccins contre le VPH peuvent aider à prévenir ce cancer. Alors, que faire lorsque le VPH ne fait pas partie de la vaccination systématique dans votre pays ? Tsamala, 23 ans, du Népal, a des réponses.
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  • Vous êtes curieux de savoir comment prévenir et traiter le paludisme ?

    Voici quelques conseils sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas :

    Vaccins contre le paludisme
    Moustiquaires
    Diagnostic et traitement précoces du paludisme
    Désinformation

    Aidez-nous à combattre la désinformation en sensibilisant votre communauté !

    Pour en savoir plus, cliquez ici https://www.unicef.org/stories/5-actions-malaria-free-world
    🧐 Vous êtes curieux de savoir comment prévenir et traiter le paludisme ? Voici quelques conseils sur ✅ce qui fonctionne et đŸš« ce qui ne fonctionne pas : ✅ Vaccins contre le paludisme ✅ Moustiquaires ✅ Diagnostic et traitement précoces du paludisme đŸš« Désinformation Aidez-nous à 🙅combattre la désinformation en 🙌sensibilisant votre communauté ! Pour en savoir plus, cliquez ici 👉 https://www.unicef.org/stories/5-actions-malaria-free-world
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  • Saviez-vous qu'il existe un vaccin pour protéger les enfants contre le paludisme ?

    L'UNICEF et ses partenaires aident actuellement 22 pays à préparer et à déployer ces vaccins vitaux !

    Consultez notre tableau de bord du marché des vaccins ici https://www.unicef.org/supply/vaccines-market-dashboard

    Sensibilisez sur la façon dont vous et votre communauté pouvez agir pour mettre fin au paludisme grâce à ces 5 conseils
    https://www.unicef.org/stories/5-actions-malaria-free-world
    Saviez-vous qu'il existe un vaccin pour protéger les enfants contre le paludisme ? 💉 L'UNICEF et ses partenaires aident actuellement 22 pays à préparer et à déployer ces vaccins vitaux ! Consultez notre tableau de bord du marché des vaccins ici 👉 https://www.unicef.org/supply/vaccines-market-dashboard Sensibilisez sur la façon dont vous et votre communauté pouvez agir pour mettre fin au paludisme grâce à ces 5 conseils 👉 https://www.unicef.org/stories/5-actions-malaria-free-world
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  • Les vaccins protègent contre des maladies telles que :

    Cancer du col de l'utérus
    Choléra
    Diphtérie
    Ebola
    Hép B
    Rougeole
    Méningite
    Grippe
    Oreillons
    Coqueluche
    Pneumonie
    Polio
    Rage
    Rotavirus
    Rubéole
    Tétanos
    Typhoïde
    Varicelle
    Fièvre jaune

    Oui, #VaccinesWork !
    Les vaccins protègent contre des maladies telles que : ✅Cancer du col de l'utérus ✅Choléra ✅Diphtérie ✅Ebola ✅Hép B ✅Rougeole ✅Méningite ✅Grippe ✅Oreillons ✅Coqueluche ✅Pneumonie ✅Polio ✅Rage ✅Rotavirus ✅Rubéole ✅Tétanos ✅Typhoïde ✅Varicelle ✅Fièvre jaune Oui, #VaccinesWork💉 !
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  • Avez-vous déjà reçu votre vaccin contre la grippe ?

    Si votre réponse est non, voici 6 faits intéressants à garder à l’esprit :

    Le virus de la grippe (le virus qui cause la grippe) change constamment pour échapper à notre immunité. Il possède de nombreuses souches et change constamment d’espèce.

    Notre meilleur outil pour nous protéger contre la grippe grave, la maladie et la mort est le vaccin.

    L’OMS et les experts se réunissent deux fois par an pour décider de la composition du vaccin contre la grippe saisonnière en fonction des souches en circulation.

    Le vaccin contre la grippe est très sûr. Il est utilisé depuis plus de soixante-dix ans dans le monde.

    Les vaccins contre la grippe peuvent être utilisés par les personnes âgées de six mois et plus et doivent être pris chaque année.

    Les vaccins contre la grippe sont l’un des vaccins les plus couramment utilisés dans le monde, avec près d’un milliard de doses utilisées chaque année.

    Apprenez-en plus sur la grippe et le vaccin contre la grippe ici https://bit.ly/40iguI1
    Avez-vous déjà reçu votre vaccin contre la grippe ? Si votre réponse est non, voici 6 faits intéressants à garder à l’esprit : ‌Le virus de la grippe (le virus qui cause la grippe) change constamment pour échapper à notre immunité. Il possède de nombreuses souches et change constamment d’espèce. đŸ’ȘNotre meilleur outil pour nous protéger contre la grippe grave, la maladie et la mort est le vaccin. 💉L’OMS et les experts se réunissent deux fois par an pour décider de la composition du vaccin contre la grippe saisonnière en fonction des souches en circulation. ✅ Le vaccin contre la grippe est très sûr. Il est utilisé depuis plus de soixante-dix ans dans le monde. đŸ—“ïž Les vaccins contre la grippe peuvent être utilisés par les personnes âgées de six mois et plus et doivent être pris chaque année. 💡 Les vaccins contre la grippe sont l’un des vaccins les plus couramment utilisés dans le monde, avec près d’un milliard de doses utilisées chaque année. Apprenez-en plus sur la grippe et le vaccin contre la grippe ici âžĄïž https://bit.ly/40iguI1
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  • Les fièvres typhoïdes et paratyphoïdes sont causées par des bactéries appartenant au genre Salmonella, mais dont le réservoir est strictement humain. Ces bactéries appartiennent au sérotype Typhi ou moins fréquemment aux sérotypes Paratyphi A, B ou C. La contamination résulte, le plus souvent de l’ingestion d’eau ou d’aliments ayant subi une contamination fécale d’origine humaine ou d’une transmission directe de personne-à-personne.

    Quels sont les symptômes ?
    Une à trois semaines après la contamination survient une fièvre continue accompagnée de maux de tête, d'anorexie, d'abattement, de douleurs abdominales avec diarrhée ou constipation et parfois d’une éruption cutanée.

    Dans les formes bénignes, l’état reste stationnaire pendant une quinzaine de jours puis la convalescence dure plusieurs semaines. Dans les formes plus graves où des complications peuvent survenir au niveau de l’intestin, du cœur ou du cerveau, la fièvre typhoïde peut être fatale en l’absence de traitement.

    Le taux de mortalité est de 10% en l’absence de traitement antibiotique efficace comparé à moins de 1% pour les autres formes de salmonellose

    Comment diagnostiquer la maladie ?
    Le diagnostic est généralement confirmé par la culture bactériologique du sang (hémoculture), de moelle osseuse ou d'un échantillon de selles (coproculture), qui permet d'isoler les bactéries responsables de la maladie.

    Quels sont les traitements ?
    Une antibiothérapie appropriée abaisse le risque de mortalité à moins de 1%. Les fluoroquinolones (ciprofloxacine), les céphalosporines de troisième génération ou l’azithromycine sont des antibiotiques de choix pour traiter les fièvres typhoïdes et paratyphoïdes. Cependant de plus en plus de souches résistantes aux antibiotiques sont isolées, en particulier en Asie du Sud-Est et dans le sous-continent Indien. Ainsi plus de 90 % des souches isolées dans ces régions sont de sensibilité diminuée aux fluoroquinolones (1). Depuis 2018, des souches résistantes à la fois à la ciprofloxacine et aux céphalosporines de troisième génération ont été isolées en France métropolitaine (1). Plus récemment des souches résistantes à l’azithromycine sont apparues. Toutes ces souches originaires d’Asie du Sud sont sous étroite surveillance au CNR.

    Comment prévenir la maladie ?
    La prévention repose sur la surveillance épidémiologique et la lutte contre le « péril fécal ». La dissémination des bactéries peut être enrayée par : une distribution d’eau de qualité, bactériologiquement contrôlée, le traitement des eaux usées, la généralisation du tout-à-l’égout, le contrôle des zones de récolte des coquillages, la pasteurisation des aliments, beurre et lait en particulier et le respect strict des règles d’hygiène pour tous les travailleurs du milieu de la restauration.

    Des vaccins anti typhoïdique administrés par injection (unique) ou par voie orale (trois prises), peuvent être recommandés chez les voyageurs. L’effet protecteur dure environ 3 ans et le taux de protection en zone d’endémie est de l’ordre de 60%. Cette vaccination vient toutefois en complément des mesures essentielles d’hygiène générale vis-à-vis de l’eau et des aliments et du lavage des mains.
    Les fièvres typhoïdes et paratyphoïdes sont causées par des bactéries appartenant au genre Salmonella, mais dont le réservoir est strictement humain. Ces bactéries appartiennent au sérotype Typhi ou moins fréquemment aux sérotypes Paratyphi A, B ou C. La contamination résulte, le plus souvent de l’ingestion d’eau ou d’aliments ayant subi une contamination fécale d’origine humaine ou d’une transmission directe de personne-à-personne. Quels sont les symptômes ? Une à trois semaines après la contamination survient une fièvre continue accompagnée de maux de tête, d'anorexie, d'abattement, de douleurs abdominales avec diarrhée ou constipation et parfois d’une éruption cutanée. Dans les formes bénignes, l’état reste stationnaire pendant une quinzaine de jours puis la convalescence dure plusieurs semaines. Dans les formes plus graves où des complications peuvent survenir au niveau de l’intestin, du cœur ou du cerveau, la fièvre typhoïde peut être fatale en l’absence de traitement. Le taux de mortalité est de 10% en l’absence de traitement antibiotique efficace comparé à moins de 1% pour les autres formes de salmonellose Comment diagnostiquer la maladie ? Le diagnostic est généralement confirmé par la culture bactériologique du sang (hémoculture), de moelle osseuse ou d'un échantillon de selles (coproculture), qui permet d'isoler les bactéries responsables de la maladie. Quels sont les traitements ? Une antibiothérapie appropriée abaisse le risque de mortalité à moins de 1%. Les fluoroquinolones (ciprofloxacine), les céphalosporines de troisième génération ou l’azithromycine sont des antibiotiques de choix pour traiter les fièvres typhoïdes et paratyphoïdes. Cependant de plus en plus de souches résistantes aux antibiotiques sont isolées, en particulier en Asie du Sud-Est et dans le sous-continent Indien. Ainsi plus de 90 % des souches isolées dans ces régions sont de sensibilité diminuée aux fluoroquinolones (1). Depuis 2018, des souches résistantes à la fois à la ciprofloxacine et aux céphalosporines de troisième génération ont été isolées en France métropolitaine (1). Plus récemment des souches résistantes à l’azithromycine sont apparues. Toutes ces souches originaires d’Asie du Sud sont sous étroite surveillance au CNR. Comment prévenir la maladie ? La prévention repose sur la surveillance épidémiologique et la lutte contre le « péril fécal ». La dissémination des bactéries peut être enrayée par : une distribution d’eau de qualité, bactériologiquement contrôlée, le traitement des eaux usées, la généralisation du tout-à-l’égout, le contrôle des zones de récolte des coquillages, la pasteurisation des aliments, beurre et lait en particulier et le respect strict des règles d’hygiène pour tous les travailleurs du milieu de la restauration. Des vaccins anti typhoïdique administrés par injection (unique) ou par voie orale (trois prises), peuvent être recommandés chez les voyageurs. L’effet protecteur dure environ 3 ans et le taux de protection en zone d’endémie est de l’ordre de 60%. Cette vaccination vient toutefois en complément des mesures essentielles d’hygiène générale vis-à-vis de l’eau et des aliments et du lavage des mains.
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  • Un agent de santé soutenu par l’UNICEF aide à administrer des vaccins contre le choléra aux enfants à Aden, au Yémen.

    Ces vaccins essentiels sont très efficaces pour lutter contre la propagation du choléra dans la région.
    Un agent de santé soutenu par l’UNICEF aide à administrer des vaccins contre le choléra aux enfants à Aden, au Yémen. Ces vaccins essentiels sont très efficaces pour lutter contre la propagation du choléra dans la région.
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  • Les principales actualités de la semaine de l’OMS

    Étape marquante : la COVID-19 il y a cinq ans, en savoir plus https://www.who.int/news/item/30-12-2024-milestone-covid-19-five-years-ago

    L’hôpital Kamal Adwan hors service suite à un récent raid et à des attaques répétées depuis octobre, en savoir plus https://www.who.int/news/item/28-12-2024-kamal-adwan-hospital-out-of-service-following-a-raid-today-and-repeated-attacks-since-october

    Déclaration du Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, sur l’attaque contre l’aéroport de Sanaa, au Yémen, en savoir plus https://www.who.int/news/item/26-12-2024-statement-by-dr-tedros-adhanom-ghebreyesus--who-director-general-on-the-attack-on-the-sana-a-airport--yemen

    Déclaration sur la composition antigénique des vaccins contre la COVID-19, en savoir plus https://www.who.int/news/item/23-12-2024-statement-on-the-antigen-composition-of-covid-19-vaccines
    Les principales actualités de la semaine de l’OMS 🚹 Étape marquante : la COVID-19 il y a cinq ans, en savoir plus âžĄïž https://www.who.int/news/item/30-12-2024-milestone-covid-19-five-years-ago L’hôpital Kamal Adwan hors service suite à un récent raid et à des attaques répétées depuis octobre, en savoir plus âžĄïž https://www.who.int/news/item/28-12-2024-kamal-adwan-hospital-out-of-service-following-a-raid-today-and-repeated-attacks-since-october Déclaration du Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, sur l’attaque contre l’aéroport de Sanaa, au Yémen, en savoir plus âžĄïž https://www.who.int/news/item/26-12-2024-statement-by-dr-tedros-adhanom-ghebreyesus--who-director-general-on-the-attack-on-the-sana-a-airport--yemen Déclaration sur la composition antigénique des vaccins contre la COVID-19, en savoir plus âžĄïž https://www.who.int/news/item/23-12-2024-statement-on-the-antigen-composition-of-covid-19-vaccines
    WWW.WHO.INT
    Milestone: COVID-19 five years ago
    Five years ago on 31 December 2019, WHO’s Country Office in China picked up a media statement by the Wuhan Municipal Health Commission from their website on cases of ‘viral pneumonia’ in Wuhan, China. In the weeks, months and years that unfolded after that, COVID-19 came to shape our lives and our world.
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  • Les vaccins offrent à chacun d'entre nous la possibilité et l'espoir d'une vie plus épanouie.

    Oui, les #vaccins sont efficaces !

    #LongueViePourTous
    Les vaccins offrent à chacun d'entre nous la possibilité et l'espoir d'une vie plus épanouie. Oui, les #vaccins sont efficaces ! #LongueViePourTous
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